Ce n’est pas compliqué pour Carol de sortir au sein de sa communauté.
Transcription
Ce n’est vraiment pas grave! Par le biais de l’hôpital, il y avait – je ne me rappelle pas comment ça s’appelle – vous pouvez aller à un séminaire où on vous apprend comment vous maquiller et comment attacher les foulards, et j’y suis allée. Ce fut très utile de me retrouver auprès d’autres femmes qui vivaient la même chose, etc. Mais je trouve, je suis bien, je peux mettre des sourcils, mais cela dépend où je vais. Au sein de ma collectivité, je sors telle que je suis. Je porte toujours un foulard sur la tête; je ne suis pas encore prête à sortir chauve mais lorsque je vais un petit peu plus loin et que je ne veux pas me faire poser de questions ou essuyer les regards ou quoi que ce soit du genre, je vais porter des sourcils. Cela fait une grande différence, cela fait une grande différence mais c’est à peu près tout.
La collectivité m’a vraiment soutenue. Je vais à l’épicerie et il y a toujours quelqu’un pour me demander comment je vais. Si j’ai besoin de quelque chose, s’ils peuvent faire quelque chose. Les voisins ont aidé. Les personnes impliquées auprès de leurs enfants qui sont impliquées avec mes enfants; ils les ont transportés, ils les ont gardés. C’était bien, ce fut une très bonne expérience. J’ai eu beaucoup d’aide des amis, de la famille et de la collectivité en général. C’était bien.
Encore une fois, c’est difficile. Vous ne réalisez pas que cela embellit toute votre vie. En fait j’ai pris du poids, ce qui selon ce que j’ai compris est assez commun chez les personnes atteintes de cancer du sein. Mais je pense : « Je suis malade, je suis censée perdre du poids. » Vous savez les personnes me disent : « Oh tu as l’air bien Carol. » et je réplique : « Ouais, mais je ne me sens pas toujours bien. » C’est donc difficile. C’est parfois difficile parce que lorsque je ne me sens pas bien, je reste à la maison et lorsque je me sens bien je sors. Bien sûr je dois faire l’épicerie, je dois faire les courses, je dois faire tout ce genre de choses. Les gens me disent : « Tu es superbe, tu as l’air bien Carol » et vous savez, c’est bien mais je ne me sens pas encore bien.
Plus de contenu
- Trouver et partager l’information – CarolCarol a cessé ses recherches sur Internet parce qu’elle trouvait la gamme d’information trop vaste.
- Comprendre le diagnostic – CarolCarol décrit les progrès des connaissances médicales à propos du cancer du sein mais elle n'est pas complètement rassurée; dans son esprit subsiste la possibilité d'une récidive.
- Parler du cancer avec les enfants – CarolCarol a quatre enfants (entre 6 et 11 ans), mais c’est la plus âgée de ses filles qui était la plus consciente du risque de décès.
- Activité physique et changements dans le régime alimentaire – CarolCarol trouvait cela difficile quelquefois de maintenir une saine alimentation, spécialement avec les enfants et parce qu’elle se sentait fatiguée.
- Suivi médical et risque de récidive – CarolOn avait dit à Carol qu’elle serait surveillée de près pendant 10 ans. Elle estimait que c’était une longue période à vivre avec la peur.
- Effets sur la famille et les amis – CarolCe n’est pas compliqué pour Carol de sortir au sein de sa communauté.